Dans une perspective de promotion du dialogue science-société, la SFR RACINES a contribué à l’organisation et l’animation des premières JRICT, co-organisées du 2 au 4 décembre 2019 par l’Université Abdou Moumouni et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Les JRICT ont pour objectif de « Promouvoir la visibilité et la valorisation des résultats de la recherche par le repérage de résultats innovants de recherche et des inventions/innovations technologiques pertinentes pouvant contribuer au développement socio-économique du Niger en particulier et de l’Afrique en général ».
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Événement annuel international, la Fête de la Science vise à promouvoir la science auprès du grand public, incluant en particulier des jeunes scolaires. La session de l’année 2019 au Niger s’est déroulée à Maradi du 21 au 22 novembre 2019 avec le soutien de l’IRD, le MESRI, l’Université DDK de Maradi, la Direction Régionale de l’Enseignement Secondaire et la SFR RACINES.

La contribution de la SFR RACINES à cet évènement national regroupe le co-financement des Clubs scientifiques de Niamey porté par l’association des Jeunes Volontaires pour l’Environnement, ainsi que l’animation des conférences et des débats par les membres de la SFR Racines autour des thématiques des énergies renouvelables, de la transition énergétique, des innovations technologiques et de la gestion des ressources en eau.

Pour assurer une meilleure présence de la recherche nigérienne dans les assises à l’international, la SFR RACINES a soutenu la participation de plusieurs chercheurs et enseignants chercheurs nigériens à deux évènements internationaux.
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La SFR RACINES, en partenariat avec le SCAC-Ambassade de France au Niger a lancé en juin 2020 un appel à candidatures pour des bourses de mobilité (avion, frais de séjour et bourse de couverture sociale) destinée à un(e) doctorant(e) d’une institution membre pour l’année 2020-2021. Cette bourse permet au (à la) lauréat(e) d’effectuer un séjour de 6 mois dans un laboratoire de recherche d’une institution française et favorise un accès facile à la documentation, les échanges scientifiques sur les matériaux de terrain, la densification d’un réseau d’interconnaissances, et permet d’amorcer ou de poursuivre un travail de d’écriture et de valoriser ses travaux. À l’issu de la sélection des dossiers, deux candidats ont reçu une bourse de mobilité qui pour pourra être renouvelée pour garantir une mobilité sur 3 année consécutive.

A la demande du Groupe de Travail Conjoint pour l’opérationnalisation du PIC RS, la coordination de la SFR-RACINES a contribué à l’animation scientifique de la première réunion stratégique tenue à Niamey le 26-27 juillet 2018.

L’initiative du PIC RS est née lors de la 22e Conférence des Parties qui s’est tenue le 16 novembre 2016 à Marrakech en marge du sommet des Chefs d’Etat et de Délégation d’Afrique, « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale ». Ce sommet a abouti à la Déclaration des Chefs d’Etat africains sur les changements climatiques et le développement durable, ainsi qu’à la décision des partenaires du continent d’allouer des financements conséquents à cette initiative continentale. Trois commissions géographiques ont été créées
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Co-portée par le MESUDD, le CNEDD, l’HC3N et le MAGEL, la SPN2A constitue le cadre national de programmation de l’adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agriculture, Forestry and Other Land Uses (AFOLU). Membre du comité ad hoc de pilotage et de suivi de la SPN2A, la SFR RACINES a contribué à différents niveaux au processus de formulation de la SPN2A appuyé par notamment par la facilité Adapt’Action (AFD). La communauté RACINES a participé à l’identification et l’évaluation des techniques d’AIC mobilisables pour l’adaptation. Certains membres de la communauté étaient aussi associés aux études techniques préliminaires. Les études techniques réalisées, les documents de cette stratégie, ainsi que des données en libre accès (scénarios de changement climatique au pas de temps de journalier pour 15 stations synoptiques aux horizons 2030 2050 et 2100) sont librement téléchargeables à partir du site http://spn2a.org.

L’Assemblée Générale qui s’est tenue le matin a réuni une cinquantaine de membres de la SFR Racines. La coordination provisoire sortante a présenté son bilan et une nouvelle coordination a été élue pour une durée de trois ans.

Dans l’après-midi s’est tenu le 2ième Comité de Pilotage qui a validé la composition de l’équipe de coordination de la SFR RACINES :

• Directrice Générale : Dr. Aïchatou Assoumane (UAM)

• Directeur Adjoint : Amadou Abdourhamane Touré (UAM)

• Responsable des appels d’offre et projets de recherche : Dr. Hassane Bil-Assanou Issoufou (UDDM)

• Responsable de la communication et de la valorisation scientifique : Jean-François Caremel (LASDEL)

• Responsable de l’animation scientifique et des relations extérieures : Dr. Florence Boyer (IRD/GERMES-UAM)

• Responsable de l’appui à la formation : Dr. Abdoulkadri Laouali (UTI)
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Dans le cadre de l‘appui à la valorisation des recherches conduites au Niger, la SFR Racines a co-financé un séjour de mobilité en France pour Seyni Bodo Bachirou, doctorant au Département des Sciences du sol de la Faculté d’Agronomie de l’Université Abdou Moumouni.  Ce séjour a permis la rédaction de deux articles, publiés dans des revues de rang international :

• Les connaissances des producteurs sur les causes de la dégradation des sols dans le cadre de la culture du Niébé
• A télécharger ici > http://racines-sahel.org/images/CV/publications/EGS-2019-26-SeyniBodo-65-79.pdf
• L’influence des techniques de mobilités périodique de l’habitat dans les champs pour entretenir ou restaurer la fertilité des sols
• A télécharger ici > (http://racines-sahel.org/images/CV/publications/SEYNI_BODO_et_al._2019.pdf

Le Niger fait face à d’innombrables défis socio-économiques et environnementaux. Parmi eux on peut citer : variabilité climatique, pression démographique, saturation foncière, conflits ruraux, perte de terres etc. Pour faire face à ces défis, les communautés agricoles ont besoin de développer et de mettre en œuvre des stratégies d’adaptation qui améliorent la productivité, l’efficacité, la rentabilité et le caractère équitable des systèmes de production agricole. Par le passé, plusieurs innovations  développées  n’ont pas fourni les résultats escomptés du fait de leur faible taux d’adoption. L’objectif de cette recherche est de co-développer et promouvoir des innovations rurales adaptées aux contextes locaux et aux préférences des paysans, pour aider les populations rurales à augmenter leur résilience et à s’adapter aux chocs climatiques, biophysiques et socioéconomiques.

Les innovations rurales sont comprises au sens large, qu’elles soient agronomiques ou sociales (e.g. mécanismes de solidarité et de mobilité), qu’elles soient préexistantes ou nouvellement conçues. L’objectif est d’augmenter l’adoption et la gestion durable des ces innovations qui favorisent l’augmentation des services écosystémiques rendus par les systèmes de production qu’elles transforment, tout en satisfaisant les besoins et préférences agro-socio-culturelles des populations affectées, en augmentant leur bien-vivre sans dégrader leurs environnements social et environnemental.

L’agriculture et l’élevage constituent les principales activités de 80% de la population active du Niger. Cependant, ce secteur est caractérisé par une faible mobilisation des ressources, une mauvaise gestion des eaux, un faible accès aux équipements et intrants, et l’insuffisance de l’appui conseil. Le secteur agricole est par ailleurs tributaire des aléas climatiques (sècheresses) qui font chuter la production en dessous du taux d’accroissement de la population (3,9% par an). Les crises pluviométriques ont été suivies des processus de désertification et de dégradation des terres. Ainsi, plus de 200 000 ha de terres arables sont dégradées chaque année au Niger. Ces contraintes s’ajoutent à celles rencontrées par les acteurs de ces filières qui sont les producteurs, techniciens et décideurs. Une part importante des échecs résulte de la faiblesse des approches multidisciplinaires et partenariales ainsi que des mauvaises transpositions des techniques et outils.

Le projet DURABILITE, entend favoriser les : i) Dynamiques des écosystèmes et la gestion durable des ressources naturelles. Ces défis résultent du fait que les techniques de gestion des ressources naturelles ont très souvent été mises en œuvre sans diagnostic approfondis préalables des composantes environnementales. Des techniques souvent efficientes n’ont pas été appropriées du fait de l’absence de plateforme d’innovation multi-acteurs et de la faiblesse des approches multidisciplinaire et partenariale ; ii) Gestion intégrée des ressources en eau. Les faibles disponibilités et accessibilité à l’eau engendrent des conflits d’usage autour des ressources en eau. Les approches visent à comprendre le fonctionnement des unités hydrologiques (eaux de surface et souterraine) ainsi que les usages de la ressource eau dans un contexte de changements globaux.

Au Sahel, les changements climatiques et environnementaux peuvent avoir un impact direct sur la santé des populations (santé individuelle, manque d’eau potable, diminution de la production vivrière et aussi un impact indirect (action sur les pathogènes, les vecteurs et leur transmission, sur le milieu (sécheresse, inondation)). Certaines maladies respiratoires, en particulier les infections respiratoires aiguës (IRA) dues aux virus grippaux et autres virus respiratoires, sont fortement liées aux variations climatiques. Les facteurs climatiques influençant la transmission des IRA sont la température, l’humidité, la pluviométrie et la vitesse du vent.  Ces mêmes conditions climatiques conditionnent la survenue des épidémies de méningites.

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Suite à des démarches de la coordination en direction des partenaires potentiels, la SFR RACINES a obtenu auprès de l’AFD un accord de financement de projet de recherche pour le développement. L’équipe de la coordination avec des collègues des universités de Maradi, Niamey et Zinder, et du centre régional AGRHYMET ont co-rédigé un projet de recherche intitulé ‘Résilience des systèmes agropastoraux face aux contraintes climatiques (ReSA). Ce projet vise à améliorer la résilience des systèmes agropastoraux face aux aléas climatiques et à réduire la vulnérabilité de ces systèmes  face aux risques agro-climatiques, économiques, sanitaires et sécuritaires. Il s’agira de i) diagnostiquer les services écosystémiques et les innovations paysannes en lien avec le secteur agropastoral et ii) d’améliorer les services climatiques et météorologiques afin de limiter l’exposition des agropasteurs à différentes formes de risques.

Dans le cadre des activités de la Structure Fédérative de Recherches «Résilience des Agroécosystèmes face au Climat et Intensification Ecologique au Sahel » (SFR-RACINES) le projet de recherche Résilience des Systèmes Agropastoraux face aux contraintes climatiques (ReSA) cherche des étudiants pour des travaux de recherche qui conduiront à la soutenance de leurs mémoires de fin d’étude.

Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi (UDDKM)

L’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi (UDDKM) est créée par ordonnance n°2010-040 en date du 1er juillet 2010. Elle comprend un Institut Universitaire de Technologie (IUT) et trois Facultés dont la Faculté des Sciences et Techniques (FST), la Faculté d’agronomie et des Sciences de l’environnement (FASE) et la Faculté des Sciences de la Santé (FSS). L’université de Maradi comporte huit unités de recherche : Diversité et Adaptation des Plantes ; Biosurveillance et Toxicologie Environnementale ; Ecologie et Dynamique de la Végétation ; Energies renouvelables ; Mathématiques, Informatique et Applications ; Développement Durable, Sociétés et Adaptation aux Changements Climatiques ; Systèmes d’Elevage et Ecologie de la Faune Sauvage et Plateforme d’Innovation Technologique. Pour accroitre les performances de ces unités de recherche, l’UDDKM a développé des coopérations avec des institutions nationales et internationales œuvrant dans la formation et le développement.
site : https://univ-maradi.org/                              email : contact@univ-maradi.com

Université de Dosso (UDO)

L’Université de Dosso (UDO) est créée par la loi n° 2014-40 du 19 août 2014. Elle a pour mission le développement de l’économie numérique à travers le développement d’une formation professionnelle efficiente dans ce secteur ; l’accompagnement des étudiants diplômés pour leur intégration dans la vie active ; la création d’un pôle Recherche et Développement dans le domaine du Numérique et l’accompagnement des entreprises qui évoluent dans le secteur des TIC. L’UDO comporte une Faculté des Sciences et Techniques (FAST) avec quatre départements : Département numérisation des sciences environnementales ; Département numérisation des sciences de la matière ; Département de Physique-Chimie et Département de Mathématiques-Informatique & applications. L’Institut Universitaire de Technologies (IUT) de l’UDO forme dans les domaines de : E-commerce & Marketing Numérique (ECMN) ; Journaliste Rédacteur d’Images & de Sons (JORIS) et Cyber Criminalité  et Protection de Données (CCPD). Pour atteindre ces objectifs, l’UDO a tissé des liens étroits avec des entreprises et les milieux professionnels dans le développement des parcours de licences professionnelles et Masters.

site : http://www.univ-dosso.ne/

Laboratoire d'Etudes et de Recherche sur les Dynamiques Sociales et le Développement Local (LASDEL)

Le LASDEL a été fondé en 2001 à Niamey (Niger) et s’est étendu en 2004 à Parakou (Bénin).  Les missions du LASDEL sont multiples et complémentaires. Elles portent sur les programmes de recherches, les études et expertises, la formation à la recherche, l'animation scientifique et la publication. Il s’agit pour le LASDEL de mener des recherches empiriques de qualité à la fois scientifique et sociale dans une dynamique d'équipe et des collaborations avec des partenaires nationaux et internationaux multiples et diversifiés. Les recherches menées par le LASDEL dans cette perspective se déclinent selon cinq axes : 1. Etat local et services publics 2. Pouvoirs locaux, communes, développement local 3. Santé 4. Gestion des ressources naturelles et foncières 5. Dispositifs de lutte contre la précarité et l'indigence. Le LASDEL regroupe plus de trente chercheurs africains. Il a un conseil scientifique international de huit membres, et entretient des partenariats avec des institutions de recherche et de formation du Niger, du Benin, de la France et des Pays-Bas. Il collabore avec plusieurs chercheurs aussi bien de la sous-région que de l’Europe et de l’Amérique.

Site web : https://www.lasdel.net/